« Une croissance organique me permet de mieux maîtriser la suite »

Benjamin Morille, expert en micro-climatologie urbaine (un sujet passionnant !) et fondateur de Soleneos nous explique pourquoi il croit à la croissance organique comme modèle de financement pour les start-up.

Chez WE DO GOOD nous sommes passionnés par l’entrepreneuriat et par les pizzas. Depuis quelque temps nous invitons régulièrement un entrepreneur à venir partager une belle pizza avec nous, le temps du midi, et à nous faire découvrir son aventure entrepreneuriale.

Nous, ça nous permet de sortir la tête du guidon et de partager un moment agréable en équipe. Eux, ça leur fait une pizza gratuite et, surtout, plein de conseils et de contacts pour le développement de leur projet. Et vous, ça vous fait désormais un retour d’expérience sur le sujet du financement, que nous partagerons désormais de temps en temps sur ce blog !

Mardi dernier nous avons eu le plaisir de recevoir Benjamin, fondateur de Soleneos, que nous avions rencontré dans le cadre de l’Eco-Innovation Factory organisée par Atlanpole.

croissance organique
Découvrez trois questions que nous lui avons posées.

Comment avez-vous envisagé votre plan de financement ?

Je n’avais pas nécessairement de besoin de financement pour lancer mon projet car nous faisons une activité de conseil. Nous avons donc peu de besoins pour lancer l’activité. On aurait pu viser via une levée de fonds un démarrage avec une croissance plus rapide. Nous avons préféré opter pour une solution avec une prise de risque moindre. Par ailleurs, je suis plutôt favorable à une croissance organique qui me permet de mieux maîtriser la suite. Ceci étant, pour pouvoir faire ce choix, il nous a fallu nous pencher sur la question du financement pour connaître les avantages et les inconvénients.

À votre avis, quelle est la principale problématique pour un entrepreneur qui veut financer son activité ?

L’accès à l’information, de connaître l’ensemble des solutions de financement qui existent. Nous avons été accompagnés par Atlanpole via le programme Eco-Innovation Factory dont une des journées de formation porte sur le financement de notre projet. Cela nous a permis de découvrir l’existence d’un large panel de solutions mais tout le monde n’a pas la chance de bénéficier d’un tel accompagnement. Malgré la qualité de cet accompagnement, nous avons encore découvert de nouveaux éléments sur le financement des projets d’entreprise par la suite, notamment en discutant avec d’autres entrepreneurs ! Cela illustre donc à quel point la problématique du financement est complexe.

Qu’envisagez-vous pour la suite ?

En créant l’entreprise, la principale ambition est de pouvoir poursuivre mon travail sur la thématique que je traitais dans le cadre de la recherche, en transférant mon expertise et mes compétences vers le milieu opérationnel. Je cherche donc dans un premier temps à pouvoir vivre d’une activité qui me plaît. Mais l’entrepreneuriat est quelque chose que j’avais dans un coin de ma tête depuis quelques années. Je saisis donc cette opportunité et, si ça marche vraiment, je serais heureux de pouvoir réussir à en faire une aventure collective. Ça correspondrait parfaitement à ce que je suis. Au-delà de la croissance du chiffre d’affaires, j’ai peu de certitude aujourd’hui sur la manière dont je m’y prendrais. Mais il n’est pas impossible qu’à un moment donné, j’ai à recourir à un financement extérieur pour l’entreprise, pour recruter par exemple, pour accélérer le développement de l’entreprise.

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