Amorçage : comment financer la création de mon entreprise ?
Lors de la création de votre entreprise, la phase d’amorçage, l’une des toutes premières questions auxquelles vous devrez répondre est « Mon projet est-il financièrement faisable ? ». Le prévisionnel et le plan de financement ont pour objectif de répondre à cette question en se basant sur vos prévisions. Pour cela, il vous faudra évaluer d’une part vos besoins de financement nécessaires au lancement de votre activité et d’autre part les ressources financières qui vous permettront de financer ces besoins.
Concernant le financement, il est parfois difficile de se retrouver dans la jungle composée de plus de 2 000 dispositifs de financement existants, que ce soit des aides, des subventions, des prêts ou des financements alternatifs. Pour réussir au mieux cette phase et ne pas commettre d’erreurs, il est important de bien comprendre les caractéristiques de chaque dispositif.
Les différentes étapes du financement d’amorçage
La plupart des financements d’amorçage demandent des fonds propres. Or, souvent vous n’en disposez pas (ou peu) lors du démarrage de votre activité. Vos indemnités de chômage peuvent constituer une source de revenus durant la période de lancement de votre activité. Une des solutions s’offrant à vous est alors de solliciter votre entourage personnel ou professionnel, ce type de fonds est appelé la “love money”. Le mécanisme le plus adapté pour mobiliser et gérer votre love money est celui des royalties, car cela vous permettra de les intéresser sans céder des parts de capital.
Maintenant que vous disposez de fonds propres solides pour développer votre activité, il vous est désormais possible d’accéder à de nouveaux types de financement, comme les subventions et les prêts d’honneur. Pensez également au financement participatif (ou crowdfunding) en prévente (si vous êtes en B2C) ou en royalties (B2C ou B2B).
Ensuite, vous pouvez faire effet de levier en allant chercher des financement supplémentaires, comme un prêt bancaire (selon le risque de l’activité) ou encore des investissements via des réseaux de business angels.
Vos premiers revenus (chiffre d’affaires) auront un rôle-clé dans cette étape, puisqu’ils vous permettront de vous auto-financer, partiellement ou totalement, mais également d’augmenter le capital confiance de vos potentiels financeurs.
Maîtriser son capital : un enjeu clé
Vous hésitez à céder du capital à votre love money ou à de potentiels investisseurs ? Pensez d’abord au type de relation que vous souhaitez avoir avec vos investisseurs après la levée de fonds : êtes-vous prêt.e à leur rendre des comptes ? Attendez-vous un accompagnement de vos investisseurs ? Vos investisseurs sont-ils vos clients ?
L’une des principales erreurs dans l’étape de la levée de fonds est une dilution de son capital de manière excessive et souvent prématurée. En ouvrant votre capital à de nouveaux associés, souvent méconnus et éloignés de votre activité, vous vous exposez à un risque perte de contrôle de votre propre société. Ce phénomène s’avère contre-productif pour le bon développement de votre entreprise.
Une manière astucieuse de mobiliser des investisseurs en phase d’amorçage sans céder du capital est de proposer à vos investisseurs un financement en échange de royalties. Cela vous permettra d’augmenter vos fonds propres pour faire effet de levier, garder le contrôle de votre capital, ainsi que d’intéresser vos investisseurs, personnes physiques ou morales à la croissance économique de votre activité.
Ces deux types de financement présentent chacun des avantages :
Il vous est possible d’allier ces deux financements à des étapes différentes de la vie de votre entreprise.
Pour aller plus loin dans votre démarche de financement, testez l’adéquation du modèle des royalties avec votre projet avec notre test d’éligibilité.
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