2022 : Une année marquée par plus de liquidations
Chez WE DO GOOD, nous accompagnons des entreprises dans leur amorçage et croissance depuis 2013, avec une solution de financement en RBF / royalties. Si 2020 a été une année particulière du fait de la crise sanitaire et économique, 2022 semble l’être également car nous constatons une hausse du nombre de liquidations ces derniers mois.
C’est malheureusement un constat national, les mesures de sauvegarde prises par l’Etat et le secteur bancaire ont permis de retarder les effets de la crise sanitaire. Néanmoins, selon la Banque de France, depuis avril nous assistons à un rebond des défaillances. Parmi les raisons évoquées, nous retrouvons régulièrement les mêmes : trop de retard pris ces 2 dernières années dans le développement commercial, manque de moyens financiers pour se développer et surendettement avec le PGE.
Même si cela concerne une minorité des entreprises (moins de 15% des entreprises financées depuis 2015 et à date), nous tenions à vous en parler de manière transparente. Quand une entreprise lève des fonds sur WE DO GOOD, nous nous engageons à l’accompagner pendant toute la période de versement de royalties, souvent 5 ans. Cela crée des liens forts et, lorsqu’on nous annonce une nouvelle liquidation, ce n’est pas juste un chiffre dans nos statistiques. C’est en effet difficile de voir des entrepreneurs et des entrepreneuses que nous accompagnons et que vous avez soutenu, qui ont mis toute leur énergie et investi dans un projet qui leur tenait à coeur, devoir abandonner faute de moyens.
C’est par ailleurs émouvant de voir les messages d’expression de soutien de la part d’investisseurs et d’investisseuses, qui comprennent la réalité et les aléas de la vie entrepreneuriale.
La transparence, une valeur importante dans la finance
Enfin, nous tenions aussi à vous rappeler que nous sommes la seule plateforme de crowdinvesting à communiquer de manière ouverte et transparente sur nos indicateurs. À notre connaissance, aucune plateforme d’investissement, notamment les plateformes de capital, communique ses indicateurs de performance (taux de sorties positives, liquidations, rentabilité effective des investisseurs). La transparence fait partie de nos valeurs et nous prenons très au sérieux la sensibilisation sur la prise de risque importante que représente investir dans un projet en amorçage. À ce sujet, vous pouvez (re)découvrir le webinar réalisé avec Own Your Cash ou prendre connaissance de nos indicateurs de performance.
Que se passe-t-il en cas de cession d’activité ou faillite d’une entreprise financée ?
Dans le cadre d’un financement en royalties / RBF, si une société dépose le bilan, il n’y a plus de chiffre d’affaires, les versements de royalties aux investisseurs et investisseuses s’arrêtent.
Cela correspond au risque de tout investissement. Il faut tout de même noter que les investisseurs et investisseuses récupèrent des royalties jusqu’au moment de l’arrêt de l’activité. En termes de profil de risque, l’investissement en royalties se situe entre le prêt et le capital.
S’il reste de la trésorerie lors de la cession d’activité, cette créance sera prise en compte par le liquidateur judiciaire. Le remboursement partiel ou total est donc possible, selon les autres créances existantes et leur ordre de priorité.
Il serait temps que wedogood soit un peu plus sérieux vis-à-vis de ses investisseurs.
Je vois des chiffres complètement fantaisistes. Des entreprises qui s’imaginent multiplier leurs chiffres d’affaires par deux d’une année sur l’autre. Une augmentation de 100% ?! Sur quoi se basent-ils pour imaginer ça quand la tendance nationale est à la baisse ?
Et vous, sur quoi vous basez-vous pour sélectionner vos projets ?
« En aucun cas WE DO GOOD ne conseille les investisseurs sur l’investissement ou ne donne d’avis sur les chances de réussite d’un projet. WE DO GOOD n’est pas conseiller en investissement. »
Et bien vous devriez, c’est un minimum.
Vous communiquez beaucoup sur la « réussite » des financements, les levées de fond qui ont tellemet bien marcher qu’elles sont suivies d’une autre levée de fond; mais qu’en est-il du smicard qui a investi une partie de ses économies dans l’entreprise ?
Au lieu de mettre en avant le nombre d’investisseur, d’entreprises et d’argent investi, pourquoi ne communiquez-vous pas sur le pourcentage d’investisseurs qui ont rentabilisé leur mise en 5 ans ? Sur les entreprises qui versent leur royalties conformément à leurs prévisions ?
Pourquoi n’y a-t-il aucune communication sur les entreprises qui une fois l’argent empoché ne donne plus signe de vie ? Que sait-on du nombre de vente réels ? Les prévisions ne servent à rien si elles ne sont pas vérifiées!
Pourquoi tant d’entreprises préparent de nouvelle levées de fond alors qu’elles n’ont pas versé le trimestre prévu ?
Et on se demande à quoi sert l’onglet « actualités » vu qu’il n’y en a aucune pour aucun projet.
Bonjour et merci pour votre retour et votre sincérité, qui nous est utile même s’il n’est pas positif. Nous sommes désolés que vous soyez déçu de vos investissements, cela montre peut-être que nous ne sommes pas suffisamment clairs sur les risques liés à de l’investissement sur des projets amorçage.
Les projections sont toujours ambitieuses pour des entreprises qui démarrent, ce n’est pas forcément une surestimation. Par contre, la probabilité et le rythme de réalisation des projections sont aléatoires et on ne peut pas s’attendre à ce que les prévisionnels soient systématiquement respectés.
Tant qu’elles sont en activité, les entreprises financées sont engagés à vous verser des royalties au moins jusqu’à remboursement. On ne pourra malheureusement juger de la performance réelle qu’à l’issue de ces contrats et nous ne pouvons que vous inviter à faire preuve de patience pour évaluer ces placements.
Je vous confirme par ailleurs que nous vérifions bien les ventes réelles, tous les ans, lors de la vérification des comptes validées par un expert-comptable. Si les entreprises cessent leurs engagements, notamment la communication sur l’évolution de leur activité, nous mandatons systématiquement notre partenaire Recogest pour une mise en recouvrement.
En amorçage, on évoque souvent pour 10 projets : 1 qui sur performe, 2 dans les clous, 2 qui vivotent et 5 qui s’arrêtent dans les 5 ans. En finance il n’y a jamais de retour potentiel important sans risque important.
En termes de belles performances, vous avez par exemple MOBiDYS qui a permis à ses investisseurs d’atteindre le x3. Je ne peux pas vous donner d’autres statistiques nominatives car c’est pour l’instant la seule entreprise qui a donné son accord pour qu’on communique sur sa performance au-delà de son cercle d’investisseurs, la rentabilité étant liée au chiffre d’affaires, une donnée qui est très souvent stratégique vis-à-vis de la concurrence.
Nous nous obligeons néanmoins à communiquer de manière transparente à ce sujet (https://www.wedogood.co/a-propos/statistiques/), d’autant plus qu’il est extrêmement difficile d’avoir des informations claires sur les taux de succès des investissements dans des jeunes entreprises. Par exemple, aucune plateforme d’investissement en capital dans de jeunes entreprises ne communique aujourd’hui sur ses performances. Vous y trouvez notamment les statistiques de toutes les levées de fonds passées.
Pensez-vous que nous devrions insister plus sur ces notions de risque au moment de l’investissement ?
Concernant l’agrément de conseiller en investissement, cela est effectivement un métier réglementé, actuellement uniquement obligatoire pour les plateformes d’investissement en capital car elles sont les plus risquées (mais, contrairement à ce que vous aimeriez, elles ne communiquent pas sur leurs rendements, cet agrément n’est donc pas forcément synonyme de plus de transparence). Les plateformes de crowdlending et les plateformes de royalties ne sont pas concernées par cet agrément mais par celui d’intermédiaire en financement participatif, que nous avons. Cela est néanmoins en train d’évoluer, avec la mise en place du nouvel agrément européen, que les plateformes françaises, dont nous, sont en train de commencer à appliquer. Par contre, ce nouvel agrément ne sera pas forcément non plus synonyme de plus de transparence, l’accent étant mis plutôt sur l’évaluation du niveau de connaissances des investisseurs/investisseuses. Nous continuerons donc probablement d’être la plateforme française de crowdinvesting la plus transparente sur ses indicateurs.
Enfin, concernant l’onglet « Actualités », je pense que vous faites référence à la rubrique dédiée sur la page de chaque levée de fonds ? Si c’est le cas, la majorité des entreprises publient bien des actualités pendant leur levée de fonds, mais lors de la phase de versement de royalties elles communiquent plutôt par mail à leurs investisseurs et investisseuses, via l’interface de déclaration de royalties.
En espérant avoir répondu à vos interrogations, nous restons disponibles pour tout complément d’information.