Le prix libre en start-up ? WE DO GOOD teste !
Tout projet entrepreneurial doit trouver son modèle économique. Mais comment monétiser son expertise, son temps ? Pourquoi et comment envisager un prix libre ?
Des questions difficiles, qui se traduisent dans le monde de la GOOD Team par des questions sur la valeur économique de notre travail, la valeur du temps passé en interne à innover, tester…
Mais aussi parfois la valeur économique de l’eau, de la capture du CO2 par les plantes, des abeilles, de la paix… Enfin bon, ça c’est une bien vaste question, commençons par nos moutons !
Très concrètement… comment définir une grille tarifaire pour différentes prestations ? Ou fixer un salaire ? Quels critères prendre en compte ? Le prix du marché, notre expertise, la valeur que nous donnons à notre temps, l’empathie que nous avons vis-à-vis du client ou de l’employeur ?
Si nous avons quelques fous de la finance chez nous, nous avons aussi quelques adeptes de la gratuité, et la réponse n’est pas toujours évidente !
C’est dans ce cadre que nous avons commencé à réfléchir à l’application d’un prix libre. Proposer un prix libre signifie faire confiance aux gens, ce qui nous correspond à 100%. Mais des questions se posaient toujours : comment le public réagit-il face au prix libre ? Est-ce qu’il le perçoit comme de la charité et “donne” donc le minimum ? Ou est-ce qu’il le perçoit comme l’opportunité de déterminer le juste prix, par rapport à la qualité de l’intervention mais aussi à ses moyens ?
Nous l’avons testé lors d’une formation au réseau Women@Nantes il y a quelques mois. Les résultats sont intéressants mais pas vraiment concluants pour l’instant. Il y a sûrement une communication spécifique à prévoir, une sensibilisation du public à mener.
La prix libre, la participation consciente… ils sont partout !
Le sujet n’intéresse pas que nous et les exemples de succès sont très nombreux, notamment dans le domaine du journalisme et du blogging (n’hésitez pas à lire le retour d’expérience de Lionel Dricot). Un cas d’école est celui de Gratipay (anciennement Gittip), une plateforme qui permet de financer le travail de développeurs, de façon pérenne : les contributeurs s’engagent à réaliser des micro-dons hebdomadaires.
D’autres formes intéressantes se développent dans différents réseaux, comme la participation consciente, promue par l’Université du Nous.
Le prix libre est donc une réalité et une vraie alternative, notamment si couplé avec des monnaies locales ou complémentaires, mais nous ne sommes pas encore là. Nous y croyons et nous allons persévérer, tester jusqu’à trouver la bonne méthode !
Le prix libre, aussi sur WDG.co
Le projet de plongée en apnée à prix libre actuellement en collecte pour 4 jours encore seulement a lui aussi choisi ce modèle économique : des sorties en apnée, à prix libre.
Christophe, le porteur de projet, l’explique d’ailleurs :
“J’aime particulièrement l’idée du prix libre parce-que c’est un système d’échange qui nous responsabilise et nous rend plus empathique. On sort d’un rapport offre-demande assez froid pour s’intéresser à l’autre. Lorsque j’étais aux Philippines en mai, je mangeais parfois dans une sorte de cantine Vegan qui pratiquait ce mode de règlement. Le montant donné à la fin d’un repas constituait alors une contribution nécessaire pour que cette initiative continue. Je me sentais vraiment associé à cette démarche et dans une certaine mesure plus heureux qu’un simple client qui règle une note.”
Et vous ? Vous avez déjà expérimenté ?
Si vous avez déjà expérimenté le prix libre, n’hésitez pas à partager votre expérience avec nous, on cherche des idées, des testes, des inspirations !